En période de vacances en bord de mer, il vous est sûrement déjà arrivé de croiser le chemin de coquillages dont certains à l’aspect parfois repoussant.

Aujourd’hui, j’ai envie de nous réconcilier avec ces animaux en nous faisant découvrir qu’au-delà de leur image, ils peuvent se révéler être de véritables orfèvres et nous apporter des axes de méditation et de changement.

Prenons l’exemple de l’huître.

D’aspect extérieur peu attirant, elle peut cependant renfermer à l’intérieur une chose de grande valeur comme une perle nacrée.

Dès lors, une des premières leçons de vie qui me vient à l’esprit en examinant ce mollusque, concerne la beauté intérieure.

Au-delà de l’apparence, ce coquillage démontre la chose suivante :

 

 

“Aucune grâce extérieure n’est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps”. Victor Hugo

 Cette vision des choses, me pousse à me poser ces quelques questions :

 Quand je rencontre des personnes, suis-je instinctivement et sincèrement désireux de mieux les connaître au-delà de l’apparence et sans jugement ?

Qu’en est-il pour moi ? Ai-je pris le temps de me connaître et de m’accepter ? De nouer ou renouer avec ma beauté intérieure ? De partager avec autrui et de façon authentique qui je suis ?

« Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. » La Rochefoucauld

Autre point remarquable, c’est ce qui amène une huître à fabriquer ce qui deviendra plus tard aux yeux des hommes tellement précieux : la perle.

Pour l’huître, c’est un moyen de guérir et de stopper une forme d’agression extérieure.

Les responsables ? Des petits grains de roche ou de sable s’invitant à l’intérieur de son abri et pouvant provoquer par la suite de fortes irritations dans son corps.

Ne pouvant bien évidemment pas se gratter ou encore expulser l’intrus, l’huître enrobe alors ce corps étranger d’une substance qu’elle sécrète généralement afin de construire sa coquille.

Celle-ci s’appelle le carbonate de calcium, un nom bien précis pour désigner une matière que vous connaissez surement : la nacre.

Le grain en est alors enduit de différentes couches qui au fil du temps et de leur nombre, vont pouvoir influer sur la forme et la brillance du résultat final.

Et hop ! Le grain étant enfin recouvert il n’y a plus d’irritations et nous voilà donc avec une petite perle.

Parfois des « petits grains de roche ou de sable » s’invitent à l’intérieur de nous comme par exemple des pensées négatives, des croyances limitantes et des jugements. Leur provenance est à la fois de fabrication personnelle ou parfois causé par notre environnement.

Et si à l’instar de l’huître, nous nous mettions à fabriquer avec nos propres ressources, de la nacre pour enrober ces corps étrangers et peu à peu les transformer en autre chose. Quelque chose de moins irritant et de plus brillant et qui au final nous apporterait un résultat final bien différent : une petite perle.

Pour cela l’huître se recentre avec patience sur elle-même et mobilise ses énergies (ses ressources) sur l’essentiel : l’intrus

En sport ou dans sa vie professionnelle et personnelle, il faut prendre le temps de régulièrement se (re)centrer sur soi-même. Être : Ici et Maintenant, Centré sur soi.

Notre nacre du moment peut exister sous forme de méditation, de bienveillance envers soi, de pensées positives, de rêves et d’altruisme envers les autres etc.

« C’est seulement lorsque l’on sent les choses au tréfonds de soi qu’on les fait siennes. Alors seulement on peut agir sur elles et changer. » Irvin Yalom

Nous aussi nous ne pouvons pas « gratter » ou « expulser » ces intrus que sont nos héritages mais comme l’huître, nous pouvons les transformer en une matière différente qui au final peut devenir une petite perle.

« Nous pouvons changer nos vies. Nous pouvons faire, avoir et être exactement ce que nous souhaitons. » Tony Robbins

Comme l’huître qui prend soin d’elle pour guérir et résister à toute forme d’agression, engageons-nous l’habitude et le temps nécessaire à prendre soin de nous ?

Est-ce égoïste ?

Prendre soin de soi n’est pas une marque d’égoïsme parce que pour être là pour les autres, pour prendre soin d’eux, nous devons avant tout prendre soin de nous-même.

« Notre corps est la barque qui nous portera jusqu’à l’autre rive de l’océan de la vie. Il faut en prendre soin ». Swami Vivekananda

Et si par hasard l’envie vous prenait de partir à la recherche de vos propres perles ?

Et si comme l’huître ou certains coquillages nous devenions des artisans capables de transformer nos « grains de sable » en perles ?

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